RISE #01 - CODY RHODES VS DREW GALLOWAY

SINGLE MATCH
CODY RHODES vs. DREW GALLOWAY
 vs.

DEADLINE : Dimanche 28/08/22 à 23h59.

Premier Wrestling Association
Chapitre 1 : "Fils de..."
24h avant le premier Maint Event de Rise

INTRODUCTION : The American Fellah

Une fois, n'est pas coutume, nous nous retrouvons dans une nouvelle maison de passe, un bordel non loin de la sortie d'autoroute menant vers le premier show de la PWA. Qui dit nouveaux bordel, dit bien entendu, nouvelles "filles". Chacune venant d'horizon différents. Certaines ne savent pas ce qu'elles font là, elles sont plutôt discrètes et font juste leur job avec humilité. D'autres à l'inverse sont plus prétentieuses, et c'est le cas d'American Fellah, une fausse blonde, devenue une pute, suite au succès de sa mère dans le milieu. Sa mère, une prostituée connue des plus pervers d'entre nous, mais pas aussi connu que Clara Morgan ou Katsumi pour monsieur et madame tout le monde. Bref, pas de quoi réellement péter la patte à un canard et pourtant, pour l'Américan Fellah, cela faisait toute la différence. C'était là un honneur, un don d'être la fille d'une prostituée ayant fait carrière, cela la différenciait de la populace.



AMERICAN FELLAH — Marraine ! Je sais que c'est notre premier soir, mais j'ai envie d'être la femme de la soirée ! Peu importe qui sera mon client, je veux briller pour faire honneur à ma famille. Après tout, je suis talentueuse, j'ai une belle gueule, bref tout ce qu'il faut où il faut !

MARRAINE — Fellah... Ta mère était peut-être la reine des catins dans son petit bordel à Stanford, mais cela ne signifie pas qu'elle était la reine de toutes les catins. Ou que même les clients se souviennent d'elle... Tu devrais faire preuve de plus d'humilité et de respect envers ton employeur, moi. D'autres filles font de bien meilleures fellations que toi.

AMERICAN FELLAH — Mais ? Comment oses-tu ? C'est moi la reine de ce bordel. J'ai déjà fait mes preuves dans le passé, j'ai ouvert mon propre bordel, j'ai exercé au japon, j'ai même fait partie des Balls Club. J'ai prouvé que j'étais plus qu'une simple pute, more than a royal familly !

MARRAINE — Et malgré tout ça, tu es là, dans mon petit bordel avec une dizaine de femmes à mon service... Que crois-tu ? Tu penses que si t'étais devenue une superstar, une légende de la baise, tu serais encore ici dans ce petit bordel, à la sortie d'une autoroute ? T'as essayé de lancer ton propre club, j'ai vu. C'était du très bon travail, mais comme de fait, tu t'en es lassé. Une fois de plus, tu t'es tournée vers ta catin de mère pour suivre sa trace et tu es revenue dans le bordel où elle a exercé ! Alors oui, moi, je te connais. Je suis une femme de
CE milieu. J'ai vu les performances de ta mère sur les VHS parce que je m'intéresse à ce mode de vie.  Mais cesse un peu de te bercer d'illusion. Ici, tu n'es qu'une pute comme tant d'autres. Plus prétentieuse que les autres, certes, mais tu restes une pute. La seule chose pour laquelle j'aime t'avoir dans ce bordel, c'est parce que j'ose espérer que ta grande gueule puisse faire plaisir à nos clients. Et je ne parle pas de ton franc-parler.

AMERICAN FELLAH — Mais ? Je .... Me...

La Marraine, c'était comme ça que les filles l'appelait, était la fondatrice de cette maison. C'était elle qui désignait les filles aux différents clients. L'American Fellah avait déjà eu le sens du sacrifice. Elle s'était faite un prêtre, malgré une côte cassée et avait ainsi prouvé son courage. Mais la Marraine ne souhaitait pas que sa superstar la mieux payée se luxe déjà une hanche. Cependant, elle savait que si elle voulait la dompter, il fallait lui faire comprendre par elle-même de sa petitesse. Pour cela, il fallait lui donner ce qu'elle désire le premier soir. Il fallait lui laisser croire qu'elle était LA fille de la soirée, le clou du spectacle. Lorsque ce serait le cas, elle lui présenterait un client relativement fort pour lui permettre de se rendre compte qu'en réalité, elle n'était rien d'autre qu'une pute comme les autres. C'était mieux pour elle.


—

Chapitre 1 : Fils de...

Cela faisait plusieurs heures que l'American Fellah attendait SON client. Impatiente, elle tournait en rond et pestait d’attendre.

AMERICAN FELLAH — Marraine ! Donnez-moi un client, n'importe lequel !

MARRAINE — Ce n'est pas toi qui décides Fellah, je te l'ai déjà dit !

C'est alors que la porte s'ouvrit. Un homme gigantesque fit son apparition. Un Écossais, cela se voyait clairement dû à son accoutrement. Il portait le fameux kilt au-dessus de ses cuisses et un Tartan par-dessus ses épaules musclées. La pluie, qui tombait depuis plusieurs heures, avait trempé son t-shirt qui ressortait davantage ses épais muscles. L'homme, sans dire un mot, déposa un gros sac de sport sur la table. Des filles s'approchèrent de lui en le toisant et le dévorant des yeux. La marraine regardait Fellah qui se mordit les lèvres. Elle savait qu'elle ne pourrait pas l'empêcher de jeter son dévolu sur cet homme, mais elle avait peur pour sa protégée. Le géant Écossais toisait les filles de ce bordel. Il désigna du doigt l’American Fellah qui pointait déjà.

DREW MCLEAN GALLOWAY — Toi ! Oui toi la fausse blonde ! Montes, dans la chambre, j’arrive.

Fellah n’appréciait pas ce ton de voix brute et autoritaire. Mais elle avait bien envie de montrer à sa marraine de quel bois elle se chauffait. Ainsi, elle invita l’Écossais à la suivre dans une des chambres disponibles. Celle-ci était modeste, ce qui n’était pas au gout de Fellah. De part son rang, elle aurait souhaité une chambre plus hardcore pour dompter le géant. Mais elle savait qu’elle devrait faire avec. Un peu nerveuse, elle parlait beaucoup. Elle commençait à parler de son talent, de sa mère, de sa volonté de briller... Mais l’homme avait faim et commença direct à allonger violemment la jeune femme sur le lit. Il l’a baisa violemment comme une brute. Encore en encore jusqu’à plus soif. Lorsqu’ils eurent terminé, l’American Fellah n’était plus l’ombre que d’elle-même. Elle parvient tout de même à dire un mot tandis que Drew Galloway but une gorgée de sa bouteille de scotch maturé dans du bois de chêne afin de se rincer la gorge.



AMERICAN FELLAH — Hmm, c'était si bon. Je suis sûr que toi aussi ça t'a fait plaisir mon beau géant.

DREW MCLEAN GALLOWAY — Boarf, tu parlais de trop, et j’ai horreur de ça.

AMERICAN FELLAH — Mais ? Je…

DREW MCLEAN GALLOWAY — Je pensais que tu serais un bon coup, j'ai eut tort.

AMERICAN FELLAH — Je suis désolé. J'ai toujours rêvé d'être comme ma mère. C'est elle qui m'a apprise tout ce que je sais, je lui dois tout désormais... Maintenant qu'elle est partie, je....  

DREW MCLEAN GALLOWAY — Ce n'est pas ton rêve, c'est celui de ta mère ! Tu as le même problème que le prochain type que j'affronterai demain, Cody Rhodes. Tu ne sais pas qui est-ce ? C'est juste un catcheur. Enfin, c’est ce qu’il est, mais il se croit pour bien plus que ça, car il est le fils d'une soi-disant légende du catch. Cody, c’est le mec qui a eu plein de passe-droit, ce qui est et sera toujours son handicap dans une fédération comme la PWA. Si je te dit “Dusty Rhodes”, ça ne parle ? (un blanc de la prostituée) Je sais, son père n’est pas Stone Cold, Hulk Hogan où le Rock. Non, son père, c'était le gros Dusty Rhodes, tu n’en n’as jamais entendu parler, c’est normal. Il est considéré comme une soi-disant légende de catch à l’instar de tous les anciens catcheurs intronisés au Hall of Fame. Une intronisation qu'on fait lorsqu'un catcheur est déclaré comme trop vieux pour catcher et qu'il n'a pas "trahi" cette dite fédération. Quoi qu'il en soit, ça lui a donné de la légitimité dans la fédération qui l’employait. Mais mis à part ça, ça ne m’étonne pas que tu n’en es jamais entendu parler. Pourtant, tu verrais comme Cody se la raconte parce que son paternel faisait du catch. Il parle de royauté, de don génétique, sanguin, bref, on s’en fout. Je pense qu’à un moment, il faut arrêter de déconner. On n’en a rien à battre de ce que nos pères exerçaient comme sport, métier ou film de cul. Ce n'est pas eux qui nous définissent, mais ce sont nos actes. J'ai choisi ma propre voix. The Chosen one. Ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que je le désirais. J’ai commencé ma carrière à 15 ans, car je voulais rendre fier l’Écosse et aujourd’hui à 37 ans, je suis toujours le gars qui souhaite rendre fier son pays. Je ne me cherche pas, je sais d’où je viens et où je vais. Cody, lui, suit toujours le rêve de son père et aujourd'hui c'en est devenu son propre cauchemar. L’”americain dream” a engendré l’”american nightmare”. Pourquoi ? Le mec, au fond de lui, il n'a pas envie d'être là. Ça se voit ! Il essaye juste de perdurer une tradition familiale qui n'est pas la sienne. Comme il le dit lui-même "It's more than royal family... it's slavery !" Son père a fait du catch, son grand frère aussi. Cody se sent obligé de poursuivre le rêve d'un autre. C'est pour cela qu'il aboie plus qu'il ne mord. Qu'il réclame des avantages. Il a toujours vécu ainsi. La cuillère en argent dans la bouche. Et c’est ce qui lui fait défaut aujourd’hui.

AMERICAN FELLAH — Si Cody a un père champion de catch, il a tout pour devenir champion. C'est dans ses gènes, son sang. Ma mère était une prostituée de renom, je ne connais pas mon père. Mais je sais que grâce à elle, j'ai pu aller dans les meilleures maisons, et baiser les meilleurs hommes. Ça n'a rien à voir avec les filles qui commencent de zéro. Celles-ci ..;

DREW MCLEAN GALLOWAY — Speak less, Clay more ! En gros ça signifie que si tu débites encore autant de connerie, je te défonce la tronche avec un coup de pied dans la gueule. Ça n'a rien à voir avec les gènes, Cody a eu des passe-droits. Point. Il n'existe pas un gène catcheur, tout comme il n'existe pas un gène guerrier. En Écosse, on avait nos Highlanders pour se battre, mais nos paysans et fermiers y sont allés avec la même énergie, armé de fourches et de pioches. Ce sont nos choix qui nous défissent et non les couilles ou les ovaires de nos aïeuls. Cody est arrivé là où il est via les relations de son père, ça oui. Mais ça ne l'a pas rendu plus fort, bien du contraire, ça l’a juste rendu “dépendant”. Arrivé dans le milieu, comme “fils de…”, un peu comme toi et ta pute de mère, il a bénéficié de certaines aides pour bien commencer. Entrainé par des catcheurs professionnels grâce aux relations paternels, il est monté sur le ring avec un objectif tout tracé : faire une Legacy de “fils de.” On lui a offert des matchs trop importants pour lui, pour ses capacités. Si tu le compares à moi, nous avons le même âge, et à son âge je me battais déjà sur les rings indépendants, je me faisais un nom par mes propres moyens. Et à force de travail, à 15 piges, j’étais déjà champion poids lourd de la fédération qui m’engageait. Lui a 15 ans, il buvait des jus d'orange et attendait que son papa lui signe un contrat dans une fédération prestigieuse. Grâce à ce même travail, j’ai été repéré et j’ai été choisi pour représenter le futur de ce business. Et fuck yeah, je donne aujourd’hui raison à ceux qui ont cru en moi. Car désormais, par le travail, j’ai su monter au sommet de mon art. Il n’y a rien d’étonnant à ce que je sois ainsi dans le Main Event de la première soirée “Rise” de la PWA.

AMERICAN FELLAH — Oui, mais si je comprends bien, ce “Cody”, il a réussi également, car il va t’affronter lors du premier Maint Event de cette dite fédération. Tu n’as pas peur qu’il soit encore avantagé ?

DREW MCLEAN GALLOWAY — Putain, parfois je me demande si t’es vraiment une pute ! Tu vois, t'es pas faite pour ce métier, tu causes trop !

AMERICAN FELLAH — Je prends ça comme un compliment.  

DREW MCLEAN GALLOWAY — Tu prends tout comme ça vient, c’est normal, c'est ton job ! Mais pour répondre à ta réflexion, loin d’être conne, je n’ai peur de personne. Je me suis déjà mis dans le passé en danger. J’ai déjà affronté les fils de samoan, ou des superstars bénies par des manageurs véreux les suivant comme une feuille de PQ collé au trou de bal. J’ai connu et affronté des mecs qui avaient tout pour eux. Ça ne m’a jamais freiné. Je suis un putain de guerrier Écossais. Même si nous sommes moins nombreux, moins bien armés, notre clan des highlands fonçaient sur l’ennemi qui tirait sur les nôtres à balle réelle. La force d'un Écossais réside dans son courage et sa détermination. Est-ce que j'ai peur que Cody soit avantagé ? Qu'il le soit ! Sans ça, ce sera un vrai massacre, une boucherie sur le ring. Le combat ne serait pas équitable. D’autant, que pour moi, Cody Rhodes est un catcheur incomplet. Pourquoi ? Il se cherche. Il se cherchera toute sa vie !



AMERICAN FELLAH — Il…se cherche ? Moi aussi, je me cherche... Je crois.

DREW MCLEAN GALLOWAY — Bien sûr qu’il se cherche, tout ça, c'est la faute de son père. Imagine un peu ce jeune garçon de Georgie. Son père est catcheur, son grand frère est catcheur, sa mère… on s’en bat les couilles. Que lui reste-t-il ? Devenir catcheur. S’il n’a pas de personnalité, il n’a pas de choix. Et Cody n’a pas de personnalité, au point de se teindre les cheveux pour être comme “papa”. Il aurait pu faire aviateur, humoriste, non, c'est catcheur qu’on lui a imposé de faire. Gamin, il s’entrainait avec son frère, son père et d’autres vieux catcheurs pro. Il mangeait catch, dormait catch, éjaculait catch. Tu m’étonnes qu’il soit perdu. Le garçon n'a pas vécu sa vie, on l'a vécu pour lui. Il a l'impression d'être prisonnier de cette famille. D'ailleurs ça se ressent dans tout son parcours. Cody s’est d’abord pris pour son père, en formant une équipe avec une autre pistonnée de ce sport. Ensuite, c'est son frère qu’il a décidé de calquer. Pourquoi ? Toujours la même raison, il n’a pas sa propre personnalité. Il vit pour le rêve d’un autre, il est incomplet ! En imitant son frère, arborant des tenues moulantes et du maquillage sur la tronche, il a essayé de dire aux fans “Hey les gars, je suis un Rhodes, applaudissez-moi !” Mais déjà là, le monde du divertissement n’en avait rien à foutre de Dusty Rhodes ou de Goldust. C’étaient des catcheurs chauffeurs de salles, pas des mains eventer. Les fans voulaient voir Triple H, John Cena, Big Show... Goldust, Stardust, c'étaient des parfaits combattants “pause-pipi”. Mais bref, étant donné qu’il a vécu dans cette famille, son jugement a toujours été obscurci et pour lui, sa famille était légendaire. Laissons croire au gamin ses petits rêves d’enfants… Laissons-lui ses échecs. Car, malgré ses passes droits, il n'était pas assez bon, il a dû quitter la scène de son père pour partir dans les fédérations indépendantes.    

AMERICAN FELLAH — Et toi ? Es-tu toujours resté dans la même fédération ?  

DREW MCLEAN GALLOWAY — Rappelle-moi d’avoir deux mots envers ta patronne, car parfois, j'hésite de savoir si ton rôle est de me casser les couilles ou de les lécher ?  

AMERICAN FELLAH — Désolé, j’essaye de comprendre la différence.
 
DREW MCLEAN GALLOWAY — La différence ? Tu veux savoir la différence ? Tu n'as pas encore compris, putain ? La différence est que moi, je n’avais personne et que lui, il avait toute la fédération sous le bras. La différence est que j’ai signé grâce à mon talent et que je suis parti pour défaut budgétaire alors que lui parce qu’il était mauvais et ne dégageait rien sur le ring ! Très vite, j’ai prouvé que la fédération avait fait une erreur de me licencier. Et pour être honnête, j’ai d’ailleurs préféré catcher dans le circuit indépendant plutôt que dans cette fédération mainstream corrompue par le pouvoir. Dans les feds indépendantes, j’ai pu enfin catcher avec mon vrai nom DREW GALLOWAY ! Je n’avais pas le pitonnage comme ce cher Cody Rhodes, qui pouvait conserver son nom partout où il allait. Ceci étant, si moi, je suis revenu conquérant. Cody est juste “revenu”. En soi, rien n’a réellement changé en lui si ce n’est qu’il a vieilli. Au Japon par exemple, il était inconnu jusqu’au jour où il se fit appeler American Nightmare en hommage à l’American Dream, son père. Encore une fois, il a eut besoin de son père pour exister. Sans son père, il serait encore au japon à manger des nouilles sur la moule de Jade. Il a rejoint ensuite un gang qui copiait un ancien clan de la nWo pour ne pas les citer et il n'en n'est même pas devenu le leader. C'est normal, c'est un suiveur. Jamais, il ne pourra lead quelque chose lui-même. Ensuite, ça était ses "belles années". Il a fondé une fédération de catch. Il aurait pu enfin se détacher de son cocon familial, se faire réellement un nom. Et beh nom, il était collé cul et chemise à son grand frère, car il a toujours besoin de sa famille pour subsister. Cody Rhodes, sans le nom Rhodes, il n’est rien.

AMERICAN FELLAH — Oui je vois... Le défaut de Cody Rhodes est qu'il est Cody Rhodes. Il a eu beaucoup d'aide pour réussir. Des passe-droits qui sont aujourd'hui des plaies béantes qu'il ne peut guérir, des handicaps. Contrairement à quelqu'un comme toi, qui a choisi d'être là, qui t’es battu pour arriver où tu es aujourd’hui. Lui n'est sans doute même pas sûr de vouloir être ici, car tous les choix qu'il a eu ont été fait par sa famille. Je comprends mieux Cody... Il est comme moi… Je pense qu'un jour, j'ai rêvé de faire journaliste. Je m'en rends compte en discutant avec vous. Peut-être que j'aurais dû me détacher plus tôt de cette illusion. L'illusion que j'étais plus douée qu'une autre fille dans l’art de la baise, tout simplement parce que ma mère léchait des coquilles mieux que personne. Je m'en veux. Après tout, je ne suis qu'une pute. Une pute comme les autres, si ce n'est une pute qui n'a pas choisi d'être ici.

DREW MCLEAN GALLOWAY — Voilà, tu as enfin compris. Probablement que Cody le comprendra aussi et descendra sur terre. Il n'est qu'une superstar parmi d'autres et toi, tu n'es qu'une pute parmi d'autres. Maintenant à genoux !

DREW MCLEAN GALLOWAY — KNEEL TO THE STEEL AND SUCK IT ! FUCK YEAH !

Et la jeune American Fellah pompa. Non plus avec l'arrogance qu'elle avait, mais les yeux en larmes, car elle se rendait compte aujourd'hui qu'elle ne voulait pas être devenue une pute, mais qu'il était trop tard.
—

BONUS : Rester humble

Le lendemain, l’american Fellah était devenue discrète comme les autres filles. Elle n’avait pas demandé de passe-droits, ni d’avantages. Elle faisait son job, humblement. A la fin de la soirée, sa Marraine s’approcha d’elle.

MARRAINE — Fellah... Ça été hier avec l’Écossais ? J’ai vu qu’il n’a pas été de main morte. T’as pris chère à ce qu’il paraît ?

AMERICAN FELLAH — Ah ? Oui, c’est vrai. J’ai pris conscience que je ne souhaitais plus être une pute, que je souhaitais faire autre chose que ma mère, me détacher de ce travail.

MARRAINE — Je vois… Cela dit t’es sous contrat. Allez viens, je vais te présenter un jeune homme.  

AMERICAN FELLAH — Je travaillerai dur jusqu’à la fin de mot contrat. Je te le promet maraine !  

MARRAINE — Good girl.

fin.