RISE #1

29 Août 2022. Date commune pour beaucoup, mais ils se trompent. Aujourd’hui n’est pas un jour commun, ce 29 Août 2022 n’est pas un jour comme les autres. C’est un grand évènement, en direct sur DAZN, l’ouverture de la Premier Wrestling Association et son premier show, RISE. La PWA, le dernier projet de Nigel McGuinness qui n’avait qu’une seule et unique envie, redonner à la lutte ses lettres de noblesse. Ériger son art au niveau qui lui est dû et offrir à tous les fans de catch autour du monde, le spectacle qui lui est dû.



QUINN MCKAY – Bonsoir à tous et bienvenue, ici, à Philadelphie pour le premier show de la PWA ! Je suis devant l’arène, avec un nom que beaucoup d’entre vous connaissent très bien..

La caméra se tourne et on peut apercevoir Jim Smallman juste devant l’arène, devant la dernière file de fan qui essaient de rentrer dans l’arène. Le co-fondateur de la PROGRESS salue les quelques fans qui le reconnaissent avant de se retourner vers Quinn McKay.



QUINN MCKAY – Bonsoir Jim, comment vous sentez-vous pour ce premier show de la PWA ?

JIM SMALLMAN – Je ne suis pas sûr que ce soit à moi qu’il faut poser la question, je ne ressens rien de particulier, je suis un fan de catch qui se rend dans un show de catch pour soutenir Nigel. Mais, le connaissant, il doit avoir la pression car il cherche la perfection.

QUINN MCKAY – Vu votre entente on pourrait voir quelques talents de la PRO..

JIM SMALLMAN – Nah.. Nah.. Je m’en vais.. Je parlerais pas de ça ce soir ! Mais bien essayé, ahah !

Jim s’en va alors que McKay reste sans réponse. Elle le regarde sans aller et regarde autour d’elle, la file s’est complètement vidé. C’est donc à son tour également de rejoindre les vestiaires et sans plus en tendre « Rise » de the Rasmus se lance, le générique de la PWA retentit.. WELCOME TO RISE NUMBER ONE !



RISE !

RISE !

RISE !

RISE !

RISE !

WADE BARRETT – Bienvenue à tous, pour ce premier show, même si vous me connaissez déjà, je suis Wade Barrett et je suis en compagnie de Steve Corino.

[/color]STEVE CORINO – Bonsoir Wade, et bonsoir à tous ceux qui s’apprêtent à vivre une soirée incroyable avec nous. Le programme s’annonce magnifique, nan Wade ?

WADE BARRETT – Je pense que beaucoup de fédération au travers du monde aimerait avoir Drew McIntyre et Cody Rhodes en main-event de leur premier show.

STEVE CORINO – Mine de rien, c’est deux mecs qui sont a peu près de votre génération. Qu’est-ce que ça vous fait de les voir évoluer maintenant au plus haut niveau..

Avant même que Wade Barrett ne puisse répondre, le theme song de Nigel McGuinness retentit et il est accueilli par une très belle pop de la foule. Nigel tape dans la main d’a peu près toutes les personnes qu’il voit sur sa route. S’attardant à saluer l’entièreté du public à proximité, il vient également serrer la main des deux commentateurs, s’empare d’un micro et s’arrête au milieu du ring avant de prendre la parole.



NIGEL MCGUINNESS – Merci.

Nigel ne dit plus rien, le public se contente de l’applaudir tandis que le dirigeant de la PWA regarde avec émotion le public autour de lui.

NIGEL MCGUINNESS – Laissez-moi, vous raconter une histoire. Cette histoire prend place lors de l’année 1992, une famille ouvrière dans les quartiers de Londres se démène pour faire vivre ses enfants, le même sport parvient à réunir la famille pendant de merveilleuses soirées. Un jour, un fils dit à son père : « Papa, un jour je deviendrais une grande star de la lutte. » Son père, était un père attentionné, voulant que son fils réalise ses rêves, a travaillé encore plus dur à l’usine. Arrivée au mois d’Août de cette année, il demande à son fils, quel est le lutteur à qui tu aimerais ressembler, il lui répondit alors, l’Ultimate Warrior.

Nigel reprend son souffle.

NIGEL MCGUINNESS – Il a alors déguisé son fils, maquillé son fils comme l’Ultimate Warrior et l’a emmené à Summerslam 1992. Le plus beau moment de sa vie, et ce jour-là, ce fils a eu l’émotion de sa vie en voyant ses plus grands héros. C’est cette émotion qui a forgé l’homme que je suis. C’est cette émotion qui a donné naissance à la Premier Wrestling Association. C’est pour cette émotion, que je souhaite recréer auprès de vous tous aujourd’hui et du grand enfant qu’est Nigel McGuinness. J’espère sincèrement que vous apprécierez votre soirée. Ce n’est que le début. And now…

STEVE CORINO – It’s showtime !

C’est parti pour le premier show de l’histoire de la PWA. Le premier homme a faire son entrée sous une pop de la foule est l’international Sensation, Sin Cara. Le mexicain qui fait son retour au plus haut niveau, semble très en jambe et très heureux d’être là.



WADE BARRETT – Vous savez Steve. La première fois que j’ai vu cet homme, je me suis dis que le Mexique regorgeait d’un vivier incroyable !

STEVE CORINO – Est-ce qu’on ne pourrait pas se tutoyer Steve ?

WADE BARRETT – Non.

STEVE CORINO – C’est bien dommage.. mais, bien évidemment Sin Cara a énormément de talents.

Son opposant ne se fait pas tarder, Chris Jericho arrive, cheveux coupés comme il y a quelques années. Chris Jericho semble avoir retrouvé une nouvelle jeunesse.



WADE BARRETT – Steve.

STEVE CORINO – Wade ?

WADE BARRETT – Est-ce qu’on est pas en train d’assister à un match de légendes dans un certain sens ?

STEVE CORINO – Je pense qu’il faut quand même savoir doser Wade, il faut savoir peser l’importance de ses mots.

SINGLE MATCH
SIN CARA vs. CHRIS JERICHO
L'Invitational Battle Royal est passée, place au premier match, d'un côté venant tout droit du Mexique, la légende Sin Cara, de l'autre un homme qu'on ne présente plus aux hanches couvertes d'or, Mister Chris Jericho ! Les deux hommes se jaugent du regard, Sin Cara s'avance en premier vers le canadien pour lui proposer une épreuve de force. Jericho l'accepte et lui donne sa main avant de lui coller un coup de pied dans le ventre ! Le pauvre mexicain est plié en deux et se fait envoyer dans les cordes avec un Irish Whip suivi d'un drop kick en plein visage ! Sin Cara est au sol, Jericho tente immédiatement le tombé mais le lutteur mexicain bouge l'épaule à seulement Un ! The Ayatollah relève son adversaire pour l'envoyer contre le turnbuckle et de s'élancer ! L'Ecrase.. Non ! Sin Cara s'est enlevé de là et il profite que Jericho se retourne et soit sonné : Hurricanrana ! Il tente de garder le pied de Jericho mais échoue et doit le laisser filer, le mexicain se relève le plus vite possible pour aller sur le rebord du ring et prendre appuie sur les cordes : Springboard Moon.. NON ! Chris Jericho met les deux genoux en l'air et le lutteur masqué se les mange en plein ventre, il retient un cri de douleur tandis que Jericho s'essuie le visage en rigolant, il reste allongé observant son adversaire qui finit par le regarder : les deux doigts dans les yeux ! Jericho vient de coller ses deux doigts sales dans les mirettes de Sin Cara ! Le canadien se relève tandis que le lutteur mexicain est en souffrance. Il va se projeter dans les cordes et Running Knee Strike façon John Morrison ! Il fait le tombé : 1 ! 2 ! Non ! Sin Cara est toujours là et il secoue la tête même s'il semble avoir toujours mal aux yeux. Il n'a pas le temps de souffler que déjà Jericho le relève et lui met une petite claque puis une deuxième en lui donnant des sales noms au sujet des mexicains, le canadien est tout sourire mais son adversaire lui envoie un sale coup de genou dans le ventre ! Jericho souffre et Sin Cara en profite : Sunset Flip Powerbomb ! Il retient la jambe de Jericho cette fois : 1 ! 2 ! 3 ! NON ! Jericho s'en sort de justesse et vire Sin Cara de sur lui, les deux hommes se relèvent en même temps : CLOTHESLINE ! CLOTHESLINE ! Jericho vient de sécher Sin Cara, il le regarde avec un léger sourire en pavanant tandis que le mexicain semble séché par cette corde à linge venue des enfers, il enchaîne, Liontamer ! Liontamer ! Il regarde le mexicain en souriant à la foule qui le hue copieusement avant de se saisir des jambes du petit bonhomme masqué et de lui infliger un Walls of Jericho ! Sin Cara crie, il se tient le masque, donne tout pour essayer d'approcher les cordes mais Jericho vient le ramener dans le milieu du ring à chaque fois en arborant toujours un sourire provocateur. Le mexicain n'a pas le choix et finit par taper après avoir vaillamment tenté de faire de la résistance, victoire pour Jericho qui maintient la prise quelques instants sous les huées des fans et le mécontentement de l'arbitre qui lui somme d'arrêter. Quel premier match pour la PWA !

STEVE CORINO – Ce fut un très grand combat pour commencer cette soirée, Chris Jericho nous a montré qu’il en a encore sousl e pied.

WADE BARRETT – Je n’en ai jamais douté. Je savais que Chris allait faire une grande prestation !

STEVE CORINO – Ce n’est pas ce que votre tête disait durant tout le combat..

La cloche sonne et la victoire de Jericho est unanime. Il vient de faire tap out Sin Cara qui a du mal à s’en remettre. Chris célèbre sa victoire et se retourne directement vers Sin Cara en se disant que rien n’est réellement terminé. Son visage change et un sourire assez macabre apparait sur le visage de l’Ayatollah of Rock n’Rollah, il se retourne vers Cara et continue le beatdown.

STEVE CORINO – J'ai eu l'habitude de voir Jericho avec un peu plus de classe que ça.

Jericho continue et tente d’arracher le masque de Sin Cara ! C’est l’humiliation suprême pour un lutteur masqué, Jericho parvient à lui retirer, il se pavane avec le masque tout autour du ring alors que Sin Cara fait tout pour masquer son visage ! Un theme song retentit alors c’est celui de Hurricane ! the Hurricane qui bondit vers le ring à toute vitesse serviette à la main, Jericho ne comprend pas ce qui se passe et Hurricane arrive en couvrant le visage de Sin Cara. Il dit à Jericho qu’il est indigne d’un grand lutteur !



Y2J n’en a que faire, il lui demande pourquoi est-ce qu’il se mêle de ce qui ne le regarde pas. Pourquoi est-ce qu’il vient se mêler d’affaires qu’il ne le concerne pas. Hurricane dit que c’est son devoir de protéger les personnes sans défense, c’est pour ça qu’il est là aujourd’hui. Jericho l’applaudit, il le félicite même et tente de lui mettre une droite contrée par Hurricane qui le projette contre les cordes… SURPASSEMENT ! Jericho se tient le dos en atterrissant sur le sol alors qu’Hurricane veut revenir à la charge, Y2J roule à l’extérieur. Fuyant le ring alors qu’Hurricane lui prend des nouvelles de Sin Cara, complètement humilié.

MICK MORETTI – Qui est Hurricane ?



Alors que le sauvetage d’Hurricane vient à peine de prendre fin, la caméra nous envoie directement dans les backstages avec Mick Moretti qui regarde sur un écran les évènements du show. L’un des membres de la Bad Bitch Nation est posé dans sa loge, accompagné de quelques-uns de ses compères.

KINGSLEY – Non.

MICK MORETTI – Ta réponse ne va pas avec la question que j’ai posé.

KINGSLEY – J’anticipe déjà ta prochaine demande.

La reine de la Bad Bitch Nation s’est installée un peu plus loin dans la loge, accompagné de sa tasse de thé. Elle fixe Mick qui une première fois, tente d’éviter son regard. Il regarde de nouveau son écran et se retourne lentement vers Kingsley qui n’a toujours pas vacillé du regard, thé à la main, elle adresse un sourire tout ce qu’il y a de plus faux à Moretti qui la voit s’approcher doucement d’elle. L’assurance s’en allant peu à peu de son corps, Kingsley approche Mick.

KINGSLEY – Je sais déjà ce que tu veux. Et non. Pas maintenant.

MICK MORETTI – Je m’ennuie. J’ai besoin de passion, j’ai besoin de mystère, j’ai besoin de lutter. J’ai envie de savoir ce qui se cache derrière le masque, pas toi ?

KINGSLEY – Je vais te dire, Shane Helms est sous le masque. Tout le monde le sait. J’ai vraiment d’autres choses à penser que l’identité d’un vengeur masqué.

MICK MORETTI – I KNEW IT ! Je savais que c’était lui ! Comment est-ce que tu l’as su ?

KINGSLEY – Google.

Elle passe son bras autour de lui.

KINGSLEY – Tu sais ce qui fait une grande écurie, Mick ?

MICK MORETTI – Non...

KINGSLEY – Je savais que tu allais me répondre ça, ce qui fait une grande écurie, une grande nation, c’est l’image qu’elle a auprès du peuple. Tu vois, il faut que lorsque l’on voit, un des membres, on pense au groupe en général, on pense à l’impression que ça génère, la peur, la crainte, la supériorité. Mais, malheureusement pour tout ça, tu sais ce qui est le plus important.

MICK MORETTI – Hmm… ce qui est le plus important c’est l’impression que les gens auront du leader ?

KINGSLEY – C’est plutôt une bonne réponse. Mais non. Ce n’est pas ça qui marquera les gens, c’est la première apparition, c’est la première fois que le monde vient à notre rencontre. Et c’est pour ça que tu n’affronteras pas Hurricane. C’est pour ça que tu devras attendre un peu de temps s’il te plait. Tu veux bien faire ça pour moi..

MICK MORETTI – Yeah.. comme tu voudras.



KINGSLEY – En plus.. Nigel m’a promis qu’Adam fera ses débuts la semaine prochaine. Notre golden boy représentera la Bad Bitch Nation.. comme il se doit.

Kinglsey finit son thé d’une traite. Elle le dépose puis ordonne à Mick de la suivre, celui-ci s’exécute aussi tôt laissant ce même écran éteint. Écran toujours bloqué sur l’image.. d’Hurricane.

Les couloirs de la fédération sont animés, animés de nombreuses personnes prenant leur marque au sein de la fédération. Tout le monde trouve son chemin, tout le monde s’habitue à la nouvelle ambiance, aux nouveaux partenaires. Mandy Rose, elle aussi, fait partie de cet environnement, elle qui a souhaité laisser Adam Cole seul pour pouvoir découvrir son nouvel environnement. Elle salue un officiel, puis un deuxième, demande son chemin, savoir comment accéder à la Gorilla Position. Regarde la salle d’entrainement, elle aperçoit un homme au loin mais s’en va assez rapidement. Après quelques minutes à se balader dans les couloirs, elle croise un homme qui l’interpelle.



TONY D’ANGELO – Même sans te connaitre. Je sais une chose sur toi, soit tu es seule soit tu es avec un Américain.

Mandy se met à rire face à cet homme qu’elle ne connait pas.

MANDY ROSE – Qu’est-ce qui te vaut de me dire ça ?

TONY D’ANGELO – Jamais, un homme digne de ce nom, ne laisserait une aussi jolie femme se balader seul dans les couloirs.

Alors que l’italien souhaite se rapprocher un peu plus de Rose, celle-ci marque son mépris en reculant un petit peu. La compagne d’Adam Rose ne semble pas réceptive à l’avance d’Angelo qui vraisemblablement semble avoir été touché par la beauté de la dame.

MANDY ROSE – Je pense qu’il vaudrait mieux pour toi que tu n’ailles pas au bout de tes idées.

TONY D’ANGELO – Ahah ! Tu as du courage en plus ça va être assez difficile de te résister.

MANDY ROSE – Mon compagnon, Adam Cole ne risque pas d’apprécier.

D’Angelo recule, il réfléchit, semble se demander qui est Adam Cole. Mandy lui fait signe qu’il doit le connaître, mais l’italien ne parvient pas à mettre un nom sur Cole. Il s’empare de son téléphone, effectue une recherche et comprend qui est Cole. Il se met alors à rire, à rire et encore rire.

TONY D’ANGELO – Ma jolie. Ma jolie. C’est donc de lui que je devrais me méfier… il ne ferait pas..

Une main se pose alors sur l’épaule de Tony qui perd tout de suite son sourire. C’est Adam Cole qui arrive faisant un signe non avec son index. Tony retrouve rapidement son sourire, sans regarder Cole, toujours le regard plongé dans celui de Mandy qui semble bien plus que gêné.



TONY D’ANGELO – J’ai comme l’impression, que c’est ton homme qui ose posé sa main sur mon épaule.

ADAM COLE – J’ai comme l’impression que tu ne trompes pas. Cet homme ne t’embête pas mon amour.

MANDY ROSE – Non ça va Adam, ne t’en fais pas. Il me demandait juste comment j’allais.

TONY D’ANGELO – Tu vois, on discutait juste entre adulte. Donc maintenant, tu peux enlever ta main de mon épaule et dégager sur le champ avant que la mienne n’attérissent dans ta face ce serait embêtant non ?

ADAM COLE – AHAHAH ! Mais oui ce serait embêtant, on pourrait presque croire que tu dragues ma femme et qu’en plus tu me menaces.

Les deux hommes se mettent à rire, encore et encore, jusqu’à s’arrêter d’un coup et de se confronter. Front contre front tandis que Mandy ne sait pas quoi faire, elle regarde autour d’elle si quelqu’un peut l’aider à s’interposer entre les deux hommes mais, personne ne vient.

??? – That’s not cool, dudes.

Les deux hommes se tournent alors vers cette voix, ils aperçoivent Chuck Taylor en train de bailler. Arriver entre les deux et les séparer.



CHUCK TAYLOR – J’étais en pleine sieste quand j’ai entendu un homme et une femme. Je voulais pas m’en mêler mais, j’ai pas trouvé ça cool vos rires. J’ai l’impression que c’était faux. Alors je me suis dis.. eh Chuck.. tu devrais pas aller les séparer avant qu’il se mette sur la gueule et là d’un coup je me suis dis à moi..

TONY D’ANGELO – We don’t care.

ADAM COLE – Yeah, we don’t care.

CHUCK TAYLOR – Sachez que je n’apprécie pas que vous n’ayez pas pris la peine d’écouter toute mon histoire.

D’Angelo fait un pas en arrière, s’essuie rapidement l’épaule et sourit à nouveau.

TONY D’ANGELO – Excusez-moi de vous avoir importuner, ça ne se reproduira plus. Maintenant, je m’en vais. Passez une belle fin de soirée.

Tony s’en va alors, se retournant sans regarder nos trois protagonistes qui se disent qu’ils ont eu affaire à un sacré personnage. Alors qu’il est un peu plus loin, l’italien s’empare de son téléphone et passe un appel.

TONY D’ANGELO – Ouais. Écoute-bien ce que je vais te dire. J’ai une tête à mettre à prix.

Place au match ! Notre annonceuse de génie stipule que ce match sera un tag team match ! La première équipe a rentré est celle composé de Darby Allin qui est accompagné de Butcher ! DEATHWISH arrive dans l’arène dans une ambiance macabre, comme à son habitude, le regard de Darby glace le sang. Tous ses acolytes arrivent quelques minutes après pour soutenir le chef de la meute.



WADE BARRETT – Darby est une personne vraiment incroyable, j’ai toujours adoré ce mec, à l’époque j’avais conseillé Vince de le signer !

STEVE CORINO – C’était après ou avant qu’il essaie de couvrir ses crimes ?

WADE BARRETT – Je trouve ça très bas de frapper un homme à terre.

STEVE CORINO – Vous l’auriez fait à ma place ?

WADE BARRETT – Ahah, absolutely !

Darby a le temps de faire le tour du ring, Adam Cole fait son apparition accompagnée de Mandy qui est prête à lutter. Le couple s’embrasse sur le haut de la rampe avant de descendre main dans la main, situation qui a l’air de faire rire Butcher mais qui laisse impassible Allin qui se contente de les regarder tout le long de leur entrée.



STEVE CORINO – J’adore ce couple. Je les trouve tellement…

WADE BARRETT – J’ai entendu dire que vous détestiez Adam Cole.

STEVE CORINO – Encore une fois les bruits de couloirs..

WADE BARRETT – C’est ce que je me suis dis aussi, le grand Steve Corino ne pourrait pas être comme ça !

TAG TEAM
BUTCHER & DARBY ALLIN vs. ADAM COLE & MANDY ROSE
C'est l'heure du premier Tag Team Match de l'histoire de la Pro Wrestling Association, un duel entre l'équipe composée de Darby Allin et de Butcher qui vont affronter Adam Cole et la sublime, la sensuelle Mandy Rose. Darby Allin commence le match avec Adam Cole, Allin lui demande s'il veut pas laisser la place à celle qui en a le plus dans le froc et Cole n'apprécie pas beaucoup à tel point qu'il vient directement envoyer un coup de pied dans l'estomac de l'ancien lutteur de la DEFY, il le jette dans les cordes avec un Irish Whip et tente une clothesline mais Allin passe en-dessous et prend appuie sur les cordes : Springboard Coffin Drop ! Non ! Adam Cole s'est poussé au dernier moment et Darby Allin se remet déjà sur ses pieds pour tenter d'y retourner avec un dropkick repoussé par le floridien. Il profite du temps de retour de Allin pour tenter un Bicyle Kick qui ne passe pas puisque Allin file par-dessous et va taper dans la main de Butcher qui vient immédiatement coller une clothesline dans les dents de Adam Cole ! Mandy Rose semble inquiète et réclame à l'arbitre quelque chose. Butcher observe la scène en relevant son adversaire qui en profite : LOW BLOW ! Butcher se tort et Adam Cole sourit il attrape Butcher par les cheveux en se relevant sous les yeux d'un Darby Allin visiblement agacé qui interpelle à son tour l'arbitre. Cole envoie immédiatement un Backstabber sur Butcher pour le premier compte : 1 ! 2 ! Non ! Butcher le repousse tellement fort qu'il se retrouve jusqu'à son coin et fait le tag avec Mandy Rose. La jeune femme rentre dans le ring et Butcher se relève doucement avant de se mettre à sourire. On va vraiment assister à un Mandy Rose contre Butcher ?! Butcher s'approche avec des pas lourds et Mandy lui envoie une claque ! Elle ne fait pas ciller le géant alors elle lui en renvoie une autre Butcher s'apprête à lui mettre une droite des enfers mais elle fuit en roulant immédiatement hors du ring. Le géant sort à son tour avec la volonté d'en découvre visiblement mais Adam Cole lui envoie un Superkick dès qu'il sort ! Superkick dans le visage ! Butcher est sonné et Adam Cole le remet dans le ring, Mandy Rose est déjà de retour, elle attend Butcher et y va pour le Kiss The Rose ! NON ?! WHAT ?! Butcher a laissé passer la jambe de Mandy Rose par dessus son épaule et lui fait un grand sourire avant de la soulever : POWERBOMB ! Rose est KO sur le sol et Butcher semble partir pour faire le tombé avant que Darby Allin réclame le tag, ce qui arrive sans tarder. Il monte sur la troisième corde : COFFIN DRO.. ! NON ! Mandy Rose s'est décalé au dernier moment et Darby Allin heurte le sol. La jolie blondinette s'arrache pour aller chercher le tag sur Adam Cole qui vient cueillir le pauvre Allin avec un Superkick de nouveau, il enchaine avec une droite portée à la volée sur Butcher qui lâche les cordes. Adam Cole y va, il prépare le Panama Sunrise en attendant que Allin se relève puisqu'il monte sur la deuxième corde : c'est partis ! PANAM... NON ! Allin lui fait un surpassement ! Il enchaîne immédiatement avec un kick dans la tête de Cole qui s'était retrouvé sur les fesses, direction la troisième corde pour le Coffin Drop : 1 ! 2 ! 3 ! Mandy a tenté de venir casser le tombé mais elle échoue à quelques instants et elle pousse le pauvre Darby Allin du corps de son compagnon.


STEVE CORINO – Je pense que Darby a cherché à passer un message ce soir !

WADE BARRETT – Adam Cole et Mandy n’ont pas démérité loin de là ! Mais DEATHWISH était beaucoup trop fort aujourd’hui.

Nigel est dans les backstages, s’assurant que tout se passe bien. Il précise à qui le veut qu’il se trouvera dans son bureau si jamais quelqu’un a besoin de lui. Il entre alors dans la fameuse pièce, le premier réflexe ? Se préparer un café, sans faire attention à tout ce qui se passe autour de lui, le chairman attend patiemment que son breuvage coule. Alors qu’il s’empare de sa tasse et se tourne, son siège fait la même chose et assis sur celui-ci se trouve Montel Vontavious Porter, Nigel se met à sourire devant cette surprise.



MONTEL – J’avais imaginé, toute sorte de réaction. Je m’étais déjà préparé au pire, j’avais étoffé le discours.. « Non Nigel, ne t’énerve pas ! Tu comprendras bien vite pourquoi est-ce que je suis là. » « Non Nigel ! Comprends moi, j’avais besoin de te parler de quelque chose d’urgent mais je ne voulais pas que la plèbe entende ce que j’ai à te dire. » Je m’attendais pas à ce que tu le prennes aussi bien.

Nigel continue de regarder Montel, il boit tranquillement son café et s’asseoit face à MVP, qui est à sa place.

NIGEL MCGUINNESS – T’as 5 min, pour dégager de mon bureau. Profite bien de ces cinq minutes pour me dire quelque chose d’intéressant, sinon je te promets que je supprime toutes les accréditations lors de tes prochains shows.

MONTEL – Là. Là ! C’est le Nigel que je connais. Je n’ai qu’une chose à te dire. Hayes.

NIGEL MCGUINNESS – C’est qui ?

MONTEL – Carmelo Hayes, mon client.

NIGEL MCGUINNESS – Alors toi aussi tu m’en parles.

Montel se lève alors du siège de McGuinness, il s’assoit sur le bureau, face au dirigeant de la PWA. Main croisé prenant un air des plus sérieux.

MONTEL – Toi et moi, on le sait Nigel. Tu tiens une pépite entre tes mains, quand j’ai vu ce gars, j’ai eu l’impression de me voir en plus jeune et en meilleur.



NIGEL MCGUINNESS – T’as déjà été jeune dans ce business ?

MONTEL – Arrête avec les blagues anglaises. Sois un peu sérieux, je te dis que là t’as ton futur world…

NIGEL MCGUINNESS – Les 5 minutes c’était trop long et en plus t’es déjà hors de ma chaise. Donc ce que je vais faire c’est que je vais me lever, je vais m’asseoir puis je vais t’apporter ma réponse définitive.

Le chairman s’exécute, laissant MVP sur le carreau. Celui-ci se lève alors attendant une quelconque réponse de la part de McGuinness qui prend bien évidemment tout son temps. MVP va alors se servir à son tour, un café, ce qui a l’air d’amuser Nigel.

NIGEL MCGUINNESS – Je te trouve un peu trop à l’aise dans mes quartiers.

MONTEL – Je ne vais que profiter de l’hospitalité anglaise.

NIGEL MCGUINNESS – On va voir ce que ton poulain vaut la semaine prochaine. Tu lui mets une pression dont il n’a pas besoin, je pense qu’il peut grandir dans ce business mais, fais attention. Surveille ses arrières, il risque d’en avoir besoin.

MONTEL – Ne t’en fais pas pour nous l’Anglais.

MVP s’en va satisfait, tirant son café d’une traite et le déposant sur la commode en sortant. McGuinness se met à rire, s’emparant alors de son téléphone, il compose un numéro qui sonne sans réponse. Malheureusement…

NIGEL MCGUINNESS – Je sais bien que tu ne peux pas répondre, mais étant donné qu’on vient de me reparler de Carmelo Hayes. T’as intérêt à m’expliquer ce que t’es en train de faire au sein de ma fédération.

La caméra revient vers le ring, alors que le theme de Pete Dunne retentit dans l’arène. L’anglais avance lentement, contemplant toute l’arène et pousse un cri de rage qui semble faire rire Barrett. Dunne s’avance vers le ring, fait le tour semblant avoir entendu son compatriote qui le gratifie d’un jolie sourire avant de monter sur le ring.



STEVE CORINO – Franchement, si je ne vous connaissais pas un peu j’aurais l’impression qu’il a essayé de vous intimider.

WADE BARRETT – Ahah, m’intimider ? Moi ? Non, Pete est un très bon ami à moi nous ne faisions que.. rigoler.

STEVE CORINO – Ah, ça doit être la coutume anglaise, un peu trop étranger pour moi..

Alors que Pete Dunne est arrivé sur le ring, c’et au tour de Kevin Owens d’apparaitre sous son theme. Entre quelques applaudissements de la foule et huées, l’ancien champion de la ROH se dresse rapidement face à Pete Dunne avant que le match ne commence réellement.



[/color]STEVE CORINO – A tort ceux qui sous-estimeront Kevin Owens dans ce match.

WADE BARRETT – ROH-bias.

[/color]STEVE CORINO – Je n’ai pas vu une seule ligne dans mon contrat stipulant que je devais être objectif.

WADE BARRETT – Heureusement que je suis pas comme ça avec mes compatriotes !

SINGLE MATCH
PETE DUNNE vs. KEVIN OWENS
Avant-dernier match de notre belle soirée de catch : le canadien Kevin Owens va défier le britannique Pete Dunne dans un match un contre un qui risque de beaucoup faire parler. Deux hommes au physique certain, avec une expérience certaine et avec une volonté d'en découdre ! La cloche n'a même pas le temps de sonner que Dunne et Owens se jettent l'un sur l'autre et s'envoient droite sur droite ! C'est une vraie guerre qui se déroule déjà Dunne en envoie une et Owens répond automatiquement avec une autre, le britannique tente de faire plier le canadien en mettant tout son poids dans la suivante mais Owens ne bouge pas ! La foule se partage avec des « Owens » et des « Dunne » à tour de bras ! Owens finit par prendre le dessus en faisant reculer légèrement Dunne alors que la foule est surprise que le britannique soit touché, il l'accule dans le coin en continuant de lui coller des marrons digne d'un repas de Noël ! Dunne se protège le visage alors Owens continue de frapper mais dans l'estomac ! C'est une boucherie ! Dunne réussit à reprendre le dessus avec un coup de coude dans le visage qui fait reculer Owens, ça aurait fais sauter le nez de n'importe qui ! Il envoie de nouveaux coups de coudes avant d'y mettre un Superkick ! Owens est touché, il est sévèrement touché et est dans les choux.. mais il renvoie un SUPERKICK ! Pete Dunne recule jusqu'au Turnbuckle et naturellement Owens s'y élance pour une clothesline. Le britannique se décale et Owens se mange en plein fouet la protection, il recule mais se doute déjà de la suite il prend un coup de pied dans l'estomac : X-Plex ! X-Plex ! Pete Dunne regarde la caméra en souriant laissant paraître son protège-dents iconique. Il se relève difficilement mais se fait le plaisir de marcher sur les doigts de Kevin Owens qui semble que ne peu apprécier cette attention. L'anglais relève Owens doucement et ce dernier en profite en lui collant une nouvelle droite dans le ventre pour enchaîner avec un DDT ! Les positions sont inversées maintenant et Owens est debout pendant que Dunne est au sol. Le lutteur canadien semble réfléchir en se secouant la main, les doigts endoloris par la douleur. Il réfléchit un instant, monte sur la troisième corde, et regarde les fans en se levant doucement, il y va pour le Sharpshoo.. NON !

Dunne vient le pousser au dernier instant et le canadien fait découvrir à sa paire de boules la sensation d'une barre en métal ! Dunne vient le ramener en position de cochon pendu et part de l'autre côté du ring : Il va tuer Owens ! Il s'élance ! CANNONBALL ! NON ! Owens s'est relevé et Pete Dunne s'est mangé les protections du coin et roule, il se retrouve en position pour que Owens y retourne : Sharpshooter ! Le pauvre canadien se tient toujours les partis et fais le tombé : 1 ! 2 ! Non ! Le sacrifice ultime de tout homme n'aura pas suffit et Pete Dunne est toujours dans la course. Owens tente le tout pour le tout, il se lève difficilement, marche jusqu'aux jambes de Dunne et tente de lui coller un Sharpshooter ! Sharpshooter dévastateur peut-être ?! En tout cas Pete Dunne ne semble pas apprécier et se traîne en retenant sa douleur jusqu'aux cordes pour les saisir rapidement, Owens est obligé de lâcher. Le canadien semble mécontent que sa prise ait durée si peu de temps et il relève Pete Dunne en laissant ses mains à porter de la bouche du britannique qui tente de lui croquer un ou deux doigts ! Owens ne peut pas retenir un hurlement et colle une droite à Pete Dunne pour qu'il le lâche sans que ça ne fasse d'effet, il en colle une deuxième, une troisième ! Rien n'y fait ! Pete Dunne tient bon et semble être excité par le goût du sang, il relâche les doigts de Owens et lui envoie un coup de tête dévastateur ! Le canadien tombe sur les fesses et se tient les doigts qui semblent entaillées vu le sang ! Pete Dunne de son côté s'est écroulé au sol, quasiment mis KO par sa propre action. Kevin Owens revient, il soulève difficilement son adversaire et lui fait un doigt de sa main ensanglantée ! Pete Dunne lui offre un sourire et Owens lui colle un coup de pied dans le bas ventre suivis d'une Powerbomb : on y va ! 1 ! 2 ! NON ! Dunne s'en sort encore et Owens semble furieux, il relève le britannique en lui mettant des tapes sur la tête et l'envoie dans les cordes, POP-UP POWERBOMB ! Cette fois-ci c'est fait ! 1 ! 2 ! 3 ! Fin du match sur une victoire de Kevin Owens qui regarde ses doigts qui visiblement n'auront pas passées la meilleure soirée de leurs vies !

WADE BARRETT – Il faut croire que vous avez l’œil Steve.

[/color]STEVE CORINO – Je suis presque insulté que l’on doute à ce point de mes compétences !

KEVIN OWENS – Je regarde vos visages et je n’arrive pas à comprendre pourquoi est-ce que certains d’entre vous semblent choqués.

Kevin descend alors du ring, faisant le tour, regardant chaque fans, certains tentent de maintenir le regard, certains sont encore choqués de sa prestation. De sa victoire.

KEVIN OWENS – J’ai du mal à comprendre pourquoi certaines personnes s’étonnent que je sois monté sur ce ring et que j’ai rivé les épaules de Pete Dunne, Butch or whatever his name is. Les années passent et je me suis rendu compte d’une chose, les gens avaient une image de moi beaucoup trop soft. J’ai vite compris finalement que, vous vous êtes beaucoup trop attaché à moi. Vous vous êtes beaucoup trop attaché à moi et même plus fou, certains d’entre vous se sont identifiés à moi. Tout simplement parce que j’étais en train de vivre le rêve que vous autres rêviez de vivre depuis votre tendre enfance.

Il décide alors de s'asseoir contre la barricade, passant dessus, s'asseyant à quelques centimètres des fans. Certains tentent de le toucher ce que le canadien repousse. Regardant le ring tout en continuant son monologue.

KEVIN OWENS – Je ne me suis pas cantonné à rester aux abords du ring, à rester un fan de lutte nan. J’ai porté ma paire et je me suis monté dessus pour pouvoir le dominer, j’ai pris adversaire après adversaire dans les quatre coins du monde. Rencontrer des types qui étaient bien au-dessus de moi, chaque jour, chaque week end, j’ai donné, je me suis bougé le cul ce que vous n’avez jamais su faire. Les mecs que j’idolâtrais sont devenus des gars dont je bottais le cul chaque week-end. Les mecs que je considérais comme des superstars ne sont devenus que des victimes de plus que j’avais à mon actif.

Il descend, descend et remonte doucement vers la rampe. Marchant en arrière, contemplant toujours ce ring, source de sa motivation.

KEVIN OWENS – Car tel est régi ce putain de monde. Y a aucune loi qui n’est réelle à part celle du plus fort, tout simplement car le plus fort gagne toujours. Mais pendant bien longtemps, beaucoup ont oublié que le plus fort c’était moi. Je n’étais pas que ce mec accessible qui signait tous les autographes car je me reconnaissais en vous. Je n’étais pas que ce mec qui avait réalisé tous les rêves qu’il s’était fixé. Je n’étais pas que ce mec qui a dit qu’il allait conquérir le monde et qu’il l’a fait. Non.

Owens se retrouve alors en haut de la rampe et marque un temps d'arrêt. Il regarde une nouvelle fois la foule avnat de reprendre..

KEVIN OWENS – Kill or Be Killed. Il n’y a que ça qui compte. Et ma chasse débute.

Micdrop.

Alors que le main-event arrive dans quelques minutes, l’observateur se retrouve une nouvelle fois en loge avec… un Bray Wyatt très changé. Bien plus simple, plus propre sur lui, qui ressemble.. à n’importe qui.



DARBY ALLIN – Who the fuck are you. Qu’est-ce que tu fais dans ma loge ?

BRAY WYATT – Hi, gentleman ! Mon nom est Bray Wyatt, je suis désolé mais, Nigel m’a dit que pour l’instant je devais m’installer ici. Y avait un peu de place alors je me suis permis de venir, j’espère vraiment que je ne te dérange pas.

DARBY ALLIN – Je t’ai déjà vu. Je sais qui est Bray Wyatt. Mais toi, qui es-tu ?

Bray regarde autour de lui, avec un sourire assez gêné ne sachant pas trop quoi répondre alors que Darby Allin ne le lâche toujours pas du regard. Il se gratte la tête, espérant que le leader de DEATHWISH regarde ailleurs mais rien ne change, vraisemblablement il attend une réponse et Wyatt lève les épaules comme pour lui dire qu’il ne sait pas.

DARBY ALLIN – Est-ce que tu sais, que chaque homme a une aura ?

BRAY WYATT – Euh.. tu parles de chakra là ? J’ai vu ça lors d’un document sur..

DARBY ALLIN – Chaque homme dégage une aura. Tout le monde dégage quelque chose. J’ai découvert, non plutôt j’ai rencontré Bray Wyatt un jour, je n’ai jamais vu quelqu’un dégager une aura aussi dangereuse de ma vie, rien qu’au moment où il m’a évoqué son nom, j’ai senti la même aura mortuaire qui parcourt mes veines. Mais toi…

Bray fait un pas en retrait ne comprenant pas réellement pas ce qui se passe. Darby fait de même, coinçant finalement Bray contre un mur.



BRAY WYATT – Mais moi..

DARBY ALLIN – Tu es encore plus effrayant que cela.

BRAY WYATT – Je suis encore plus effrayant que cela.. ouais je suis encore plus effrayant que cela !

En disant ça, Bray se redresse, gonflant les pecs ce qui semble faire un peu pitié à Darby Allin qui ne comprend pas ce qu’il fait. Bray s’arrête alors tout de suite.

DARBY ALLIN – Nan, tu es bien plus dangereux que ça. Ce ne sont pas tes muscles, ta carrure, ton aura meurtrière qui te rend dangereux « Bray Wyatt. »

BRAY WYATT – Qu’est-ce qui me rend dangereux ?

DARBY ALLIN – Tu ne dégages rien.

Bray ne comprend pas ce qui se passe tandis que Darby le dévisage. Une nouvelle fois, il lui tourne le dos et s’en va. Mais avant cela, il s’arrête devant la porte.

DARBY ALLIN – Un conseil, ne croise jamais mon chemin à l’avenir.



Bray affiche un sourire effrayant, faisant ressentir une aura macabre à Darby qui se retourne et voit au final un Bray complètement chamboulé, presque sur la défensive par rapport à Darby qui ressent cette absence d’aura. Il s’en va finalement tandis que Bray retrouve ses affaires.

BRAY WYATT – Depuis quand est-ce que j’ai des marionnettes dans mes affaires ?

C’est l’heure ! L’heure du match le plus attendu de la soirée ! L’heure de l’affiche qui a fait vendre à elle seule le show de ce soir ! C’est l’heure du Main-Event ! Et le premier à faire son entrée, n’est nul autre que l’écossais Drew Galloway accompagné de sa fidèle épée qui ne le quitte pas. L’écossais fait son apparition sous le titantron, pointant son épée vers le ring.



WADE BARRETT – Ce mec est gênant.

STEVE CORINO – English-bias.

WADE BARRETT – Ce n’est pas vous qui me parliez de subjectivité un peu plus tôt.

STEVE CORINO – Je vous trouvais moins bavard quand je parlais des mecs de votre génération !

C’est au tour de Cody Rhodes de faire son entrée sous les acclamations d’une foule en folie qui n’attend que son combat contre Drew. Le jeune homme arrive lentement, saluant femmes et enfants. Grand sourire au lèvres, le fils de Dustin monte sur l’apron puis sur la deuxième corde pour contempler une nouvelle fois l’arène.



STEVE CORINO – De là où il est, Dustin doit être fier de voir ce qu’est devenu Cody.

WADE BARRETT – Ces deux hommes portent en eux un lourd héritage, il sera intéressant de voir qui s’en sortira le mieux dans cette confrontation !

STEVE CORINO – Pièce sur Cod Rhodes.

WADE BARRETT – Je ne peux malheureusement pas voter pour Drew.

MAIN EVENT -SINGLE MATCH
CODY RHODES vs. DREW GALLOWAY
La cloche retentit, alors que la pop de la foule avant le combat était massive. Le temps s’arrête pendant quelques secondes, le temps que Cody Rhodes et Drew Galloway mesure l’ampleur de l’évènement, les deux hommes ne débutent absolument pas par une épreuve de force, Drew fonce sur son adversaire qui attrape son bras pour le faire passer au-dessus de lui. L’écossais se relève à l’aide d’un saut carpé, Rhodes tente un Roundhouse Kick arrêté par son opposant du soir qui lui repose brutalement le pied au sol. Le fils de l’American Dream se laisser emporter une clotheline que son adversaire évite, l’écossais se projette dans les cordes mais Rhodes passe en dessous. Lors de son retour, Galloway est accueilli par un dropkick et il roule immédiatement à l’extérieur pour reprendre son souffle, tâchant de s’essuyer le nez. Il esquisse un sourire alors que sur le ring son adversaire l’attend de pied ferme. Drew remonte sur le ring et cette fois-ci une épreuve de force démarre entre les deux hommes, remporté par l’écossais qui porte un necklock à son opposant, Cody fait tout pour se dégager et les deux hommes tournent autour du ring. Lorsqu’il se défait de l’emprise, Cody porte un STO à son opposant et enchaine avec un pinfall qui n’aboutit pas au compte de un. Les deux hommes se relèvent plus vite qu’ils ne sont tomber au sol, Rhodes projette son adversaire contre le coin.. SHINING WIZARD ! Nous rappelant un certain ancien champion originaire de Chicago, il tente d’enchainer mais, à peine tourner le dos à son opposant celui-ci le pousse à l’aide de ses jambes, l’attrape par l’arrière pour une GERMAN SUPLEX ! Mais ce n’est pas fini, car Drew ne lâche pas son adversaire et enchaine une nouvelle fois avec une German Suplex ! Cody souffre et le public l’encourage à revenir dans le combat, il tente de se défaire mais, son adversaire n’en a pas fini avec lui, il prend son temps, le serre, lui demande comment il se sent, comment il se sent avant d’une nouvelle fois se retrouver au sol et de perdre ce combat.. Drew s’élance pour une German Suplex cette fois-ci en relachant son adversaire qui atterrit sur deux pieds !

Cody est loin d’en avoir fini, il envoie une droite, une deuxième, Drew se défend, mais Cody prend son élan. CLOTHELINE ! Cody est galvanisé par la foule avant de se prendre un violent Roundhouse Kick qui sèche tout de suite la pop émanant du public. Drew s’est relevé aussi vite qu’il est tombé et enchaine avec le pinfall qui s’arrête au compte de un. Il tente de maintenir Cody au sol avec une série de soumission, mais l’American Nightmare a plus d’un tour dans son sac et parvient à renverser la situation. Alors qu’il tente un Figure Four Leglock à la manière de Ric Flair, Drew s’agrippe tout de suite aux cordes pour briser la prise, Cody avec un peu de vice maintient l’étreinte jusqu’à ce que l’arbitre ne les sépare. Au premier rang on entend un homme, plus bruyant que les autres, soutenir Cody et ce n’est autre que Dustin. Drew le voit et se met à rire, mais sur le ring, le jeune fils de Dusty maintient le rythme qu’il imposait en début de match, il reprend le contrôle des débats sans laisser Galloway reprendre son souffle à un seul moment. Il monte sur la troisième corde et s’élance pour un leg drop avant de faire le pinfall One.. Two.. DREW KICKS OUT ! Drew est encore dans le match, Cody regarde l’arbitre et lui demande vraiment s’il n’y a eu que deux, confirmé par l’arbitre, il relève Drew par les cheveux mais celui-ci lui envoie une droite pour le repousser, droite à laquelle Rhodes répond avec une autre, et une deuxième. Les deux hommes se rendent coup pour coup, Drew parvient à porter un DDT à Rhodes et le couvre, il regarde Dustin en lui disant que leur dynastie est morte avant d’avoir réellement commencer mais le compte s’arrête seulement à deux. Drew n’y croit pas et l’écossais roule à l’extérieur du ring, il va saluer Dustin en le provoquant, mais pendant tout ce temps il n’a pas vu Cody se relever pour le Suicide Dive ! Les deux hommes sont contre les barricade et l’arbitre compte, arrivé à 5, Dustin bondit dans l’arène, s’empare de Cody et le balance dans le ring, l’arbitre commence à contester mais, Drew de son côté attaque Dustin en le repoussant contre les barricades. Il rampe, pour grimper arriver à 8, Drew est sur l’apron.. DUSTIN L’ATTRAPE PAR LA JAMBE ET LE BALANCE CONTRE L’APRON ! Dustin pensait avoir été discret mais l’arbitre siffle la disqualification sous les yeux complètement choqué de Cody Rhodes qui ne comprend pas ce qui se passe !

WADE BARRETT – Aucun de nous n’a eu raison !

STEVE CORINO – Qui aurait-pu prévoir une telle sortie !

Cody Rhodes ne comprend pas ce qui se passe, il demande à l’arbitre pourquoi est-ce qu’il l’a disqualifié et celui-ci lui montre son frère qui se tient la tête. La victoire lors du premier main-event est donc pour Drew Galloway. Mais à coup sûr, ce n’est vraiment pas une victoire avec laquelle l’écossais pourra se vanter. Cody est fou furieux et se rend à l’extérieur en bousculant son frère, il lui demande pourquoi est-ce qu’il a fait ça, il n’avait pas besoin de lui, Dustin s’excuse, encore et encore, il n’a pas su se contenir. Cody se plaint en lui disant que c’est toujours comme cela que ça se termine, toujours comme cela que Dustin vient gâcher ses plans, vient gâcher sa carrière. Cela ne lui a pas suffit ce qui s’est passé à la WWE ? Alors que le grand frère dit à son petit frère qu’il ne comprend pas d’où lui vient cette ingratitude, Drew s’est relevé entre temps et s’est emparé d’une chaise avec laquelle il attaque Dustin. Cody le repousse, poussant à relâcher la chaise et le brawl reprend entre les deux hommes qui continue alors le combat qui avait démarré dans le main-event. Cody s’empare à son tour de la chaise avec laquelle il assène un violent coup à Galloway qui atterrit contre la barricade, il prend son élan pour pouvoir porter un violent running knee strike qui est esquivé par l’écossais, il entame alors un ground and pound tandis que Dustin reprend ses esprits. Le brawl continue de plus belle ce qui ne semble pas du tout être aux goûts des officiels qui se rue par dizaine accompagné de Nigel McGuinness !



NIGEL MCGUINNESS – GENTLEMENS ! I NEED YOU TO STOP THAT FIGHT !

Les deux hommes sont donc séparés tandis que Dustin demande à ce qu’on lâche son frère. Malgré les évènements, les deux hommes parviennent à se calmer, alors que Dustin tente d’aller vers Cody celui-ci le repousse s’en allant seul vers la rampe. C’est sur ses images que se termine, le premier épisode de RISE, le début d’une nouvelle grande histoire dans le wrestling business. A la semaine prochaine !